Que ce soit assise sur les bancs de la fac, paradant dans des soirées et des galas, ou encore en scène ouverte, sa guitare acoustique dans les bras, Marilou attire les regards. Elle suscite à la fois amour et haine, admiration et jalousie, et s'en délecte en apparence. Toujours entourée, elle aime voir les autres graviter autour d'elle, tenter de l'atteindre malgré sa façade de dédain et de mépris. Future femme mondaine en devenir, la demoiselle semble se délecter de la situation, et n'avoir aucun nuage dans sa vie.
Pourtant, régulièrement, les entrailles de Marilou se nouent. Le soir quand elle est seule, quand elle remarque la mélancolie passer sur le visage de son cadet de treize minutes exactement, il devient dur de refouler ce sentiment. Elle aurait du être là pour lui, elle aurait du le soutenir, quoi qu'il en dise aujourd'hui. Et parfois, dans les jours les plus sombres, cette boule se mue en colère. Il voulait l'abandonner. Elle, qui n'imagine même pas sa vie sans lui.
Ils ont toujours tout fait ensemble. Ils ont échangés leurs premiers mots l'un pour l'autre. Ils se sont mutuellement aidés sur chacune des étapes de leur vie. La première cigarette que Marilou a pris a très vite été suivi par la première qu'elle a partagé avec lui. Lorsqu'elle a commencé à être prise de panique, il était là. Pour la guidé et accompagné chacun de ses mouvements de danse, il était là. Et un jour, il a tenté de disparaître.
C'est pourtant le seul avec qui elle partage tant de choses, le seul de qui elle se soucie vraiment. Les autres, même si Marilou en est en apparence assez proche, ne comptent pas vraiment à ses yeux ; elle agit sans se soucier de leur avis, et endosse sans aucun regret les conséquences de ses actes. La jeune femme est une personne têtue, qui fonce sans que rien, et surtout que personne, ne puisse la faire changer d'avis. 

La cigarette aux lèvres, le corps nu étalé sur un sofa, Dorian se fait mitrailler. Il enchaîne les poses, parfois pleines de suggestivité, parfois en toute sobriété. A la fois une passion et une nécessité, mettre en avant sa maigre anatomie dans les magazines semble pour lui tout aussi naturel que d'aller se coucher le soir, ou le matin aussi.
Personne n'irait critiquer ce mode de vie, car personne, à l'exception de Marilou, n'est assez proche de lui pour le faire. Ses parents et ses deux aînés ne comptent pas. Dorian ne leur a pas adressé la parole depuis ses dix-sept ans. Il sait qu'ils sont en vie, de part sa sœur qui prend quelques rares fois la peine de leur envoyer un message, et cela est amplement suffisant. Il n'a pas besoin de bourgeois étriqués aux mœurs obtuses dans sa vie.
Dorian, au contraire de ceux là, est un esprit libre. Dans ses pensées tourbillonnent des idées d'égalité, de liberté, de plaisirs, qui ne sauraient être entravées.
Il se perd souvent dans la contemplation, des mots, des gens, des paysages, et délaisse pour cela certains de ses besoins primaires. Il mange peu, il dort peu. Le temps qu'il gagne dans ces moments, il le passe à arpenter les rayons des bibliothèques, il le passe assis sur un rebord de fenêtre, à observer les passants qui défilent, ou encore il le passe accompagné.
Dorian reste un être sociable. Même s'il a besoin de ses moments de solitudes, pour se recentrer sur lui-même, il ne faut pas que cela dure trop longtemps. Mieux vaut être seul que mal accompagné, cela ne concerne pas le jeune homme. Seul, il retombe dans ses travers, dans cette mélancholie qui l'a si longtemps habité. Au contraire, quand il est accompagné, il parle, il rit, il est envahi de milles idées folles, de projets ; il vit et en profite autant que possible.

Galatée est plutôt imbue d'elle même, et elle n'hésite pas à le montrer. Elle passe des heures à se pomponner, pour paraître toujours parfaite. Elle se vante ensuite souvent, mais rarement au détriment d'autrui. Au contraire, elle va toujours trouver quelque chose de positif chez les gens, mais elle ne le dira que si on lui demande son avis.

À côté de cela, la sirène a un esprit de compétition très développé, et elle est d'une persévérance surprenante. Elle semble incapable d'abandonner quelque chose, à moins que sa vie ne soit en danger. S'il lui arrive de perdre, elle fera tout pour prendre sa revanche, quitte à ce que cela devienne maladif. Elle va aussi souvent se montrer très impulsive, agissant sur des coups de tête, et sans se soucier l'avis des autres, car elle est aussi têtue.

Est-ce qu'Alya aime être un génie et exaucer les souhaits ? Clairement, non. A chaque fois, elle a l'impression de perdre le contrôle de ses actes. Elle ne supporte vraiment pas ça. Ainsi, lorsque quelqu'un fait une demande près d'elle, il est rare qu'il obtienne ce qu'il veut, car, pour garder le contrôle, et s'amuser un peu, elle a tendance à jouer sur les sous entendus, ou sur la durée du souhait.

La génie, en général, est d'ailleurs une personne assez caractérielle, un tantinet ronchonne, et plutôt égoïste. Enfin quand elle peut. Elle se plaint aussi très souvent, se donne en spectacle facilement, tout ça parce qu'elle aime avoir l'attention sur elle. Des années de servitude, cela ne lui a pas réussi.

En parallèle, elle est aussi assez sociable, grâce à son côté extravagant qui anime la vie. Elle aime avoir un grand nombre de personnes qui gravitent autour d'elle, et ne laisse donc jamais quelqu'un sur le côté. 

~ L'arrivée au pensionnat de Georgie à été un vrai soulagement. Avant cela, elle était assez instable : un jour brune plantureuse, le lendemain petit roux … Alors pouvoir rester dans le même corps plus de vingt-quatre heures (grâce aux pouvoirs scellés), ce fut fabuleux.

~ La jeune femme n'avait jamais été scolarisée avant le pensionnat. Comment expliquer aux autres que l'élève, là, n'aurait jamais deux jours de suite la même tête ? Et pas que la même tête d'ailleurs.

~ Même pour elle, c'était compliqué de savoir qui elle était vraiment.

~ Elle a de gros soucis de proprioception. Sans un miroir, elle est incapable de poser un chapeau sur sa tête. Heureusement, depuis qu'elle est au pensionnat et que son corps ne change plus, ça s'améliore.

~ Cela complique un peu son apprentissage des gestes infirmiers. Il lui faut une bonne concentration pour y arriver, et surtout de bien regarder ce qu'elle fait.

~ Au départ, elle avait prévu de ne pas apprendre à conduire. Vivre dans une grande ville, avec des transports, si besoin se faire conduire par des amis ça lui allait bien. Jusqu'au jour où elle a du aller en stage à perpette en commençant à six heures trente le matin. Plus jamais.

~ Georgie adore les vêtements. La plupart de ceux qu'elle porte, elle les a cousu elle-même. Avec un peu d'aide pour les finitions, car Georgie étant Georgie, elle se charcute systématiquement le doigt lorsqu'elle essaye de coudre un bouton (en même temps, quand on ne sait pas où est son doigt en dessous du tissu, c'est un peu compliqué).

~ Sa couleur de cheveux n'est pas naturelle. Parce que si elle peut les faire devenir (enfin, ils le deviennent plutôt tous seuls) blonds, châtains … Rose, ce n'est pas dans ses compétences.

~ Elle n'a pas beaucoup de filtres, et en devient parfois gênante.

~ Le seul élément physique immuable chez elle, c'est une tache de vin sur la moitié de son ventre.

~ Georgie est toujours enthousiaste pour faire des activités diverses et variées. Vous cherchez quelqu'un pour faire du saut en parachute ou un barathon, la jeune femme est dispo ! Par contre, il faut attendre qu'elle trouve la tenue adaptée.

~ Georgie essaye de caser ses amis avec tout ce qui bouge et qui pourrait les intéresser. Elle devrait se taire, étant donné qu'elle-même freine des quatre fers lorsqu'il faut faire le premier pas.

~ Cependant, quand elle boit, elle fait les plus belles déclarations d'amour du monde.

~ Les relations entre Georgie et ses parents, ça fonctionne uniquement à très grande distance.